Fort de ces chiffres et éléments, votre fédération a décidé en juin 2022 de s’adjoindre les services d’un technicien de la Chambre d’Agriculture des Vosges, spécialisé dans la mise en place de circuits courts et dans le traitement des viandes.

Cette nouvelle étude avait pour but de trouver des solutions et étudier la faisabilité de ces dernières au niveau local en travaillant sur 3 principaux axes :

1. Le prix de vente (tarif payé au chasseur) en prônant le local et pourquoi pas des labellisations,
2. L’organisation de la collecte et du transport de gibier en poils,
3. La mise aux normes de la filière (déclaration des chambres froides, création de centre de collecte, création d’un centre de traitement avec contrôles vétérinaires, …)

Sans fermer aucune porte, nous avons rencontré une dizaine d’acheteurs ou investisseurs potentiels déjà dans le métier de la venaison, en local ou à proximité de notre département.

Début 2023, il a été décidé d’axer l’étude sur l’abattoir de Dommartin-lès-Remiremont, alors en perte d’activité bouchère mais apte à absorber le tonnage de gibier qui pourrait être disponible sur les Vosges.

L'étude et son chiffrage ont été cofinancés par l'Union Européenne via le programme LEADER (FEADER) du Pays de Remiremont et de ses vallées. Cette dotation, de presque 60% du coût global, a permis de mener à bien cette étude.

Le Conseil Départemental des Vosges a également participé au financement de cette étude, à hauteur de 5.000€

Le restant à charge pour votre Fédération s’élevait à un peu moins de 17.000€.

Cette dernière étude est désormais terminée, vous pouvez y accéder par le lien suivant : Étude de filière venaison

Où en sommes-nous ?

À l’heure actuelle, cette étude a notamment mis à jour des coûts et des barrières réglementaires et sanitaires trop importantes pour que votre Conseil d’Administration prenne la décision de poursuivre dans un projet venaison de cette ampleur.

De plus, entre 2019 et 2024, les populations de grands gibiers et les prélèvements ayant diminués sur notre département, la disponibilité en matière de carcasses à la vente n’est plus la même rendant ce type de projet non viable voire voué à l’échec.

A cette heure, plusieurs projets privés (boucheries, chasseurs en autoentreprise, …) ont vu le jour et cette étude nous permet de mieux les accompagner réglementairement et sanitairement, de les encourager en ce sens et de les mettre en relation, si besoin, avec les chasseurs désireux de commercialiser leurs gibiers. Et ce sans investissement financier de la part de votre Fédération.

Dans cette optique, vous avez pu notamment découvrir un de nos partenaires, qui vous accueillait sur son stand pour vous faire déguster ses produits lors de notre dernière exposition de trophées.